L’historique du taoïsme en Corée
Découvrez la réintroduction et l’expansion du SunDo et du taoïsme
Découvrez un aperçu de l'histoire du taoïsme en Corée, des débuts mythiques aux pratiques modernes.
Explorez son influence pendant les dynasties anciennes et son renouveau contemporain à travers la Haute École Internationale De SunDo.
Chapitre 1 : Les débuts du taoïsme en Corée, un mythe taoïste
Le célèbre mythe fondateur de la Corée, dans lequel un tigre et un ours cherchent à devenir humains lors d'une rencontre avec Hwanung ??, peut être considéré comme une parabole taoïste.
Bien que cette histoire soit une légende, ce premier royaume existé, mais en raison de la destruction des archives royales lors des invasions chinoises, l'origine exacte du taoïsme en Corée reste incertaine.
Chapitre 2 : : Le taoïsme pendant la période des Trois Royaumes (Ier siècle av. J.-C. au VIIe siècle ap. J.-C.)
Le taoïsme a connu sa plus grande popularité pendant la dynastie de Goryeo, en particulier à la cour et parmi la classe dirigeante.
Les rituels taoïstes ont été introduits en Corée depuis la Chine de la dynastie Song. Parmi les divinités vénérées dans ces rituels figuraient la plupart des grandes et des petites divinités du panthéon taoïste.
Chapitre 3 : Le déclin du taoïsme pendant la dynastie Joseon
Sous la dynastie Joseon, la religion d'État était le néo-Confucianisme, bien que peu populaire parmi le peuple. Au début de cette dynastie, la littérature taoïste était très populaire parmi l'intelligentsia.
Cependant, le taoïsme a peu à peu été perçu comme "hérétique" et a été réprimé par les factions politiques confucéennes. Alors que le bouddhisme était persécuté, le taoïsme a connu un déclin significatif.
Chapitre 4 : Le taoïsme jusqu'à nos jours
Depuis la fin de la dynastie Joseon, le taoïsme a été marginalisé en Corée.
Cependant, certaines pratiques et croyances taoïstes ont été absorbées dans la vision traditionnelle du monde en Corée, où les éléments chamaniques, confucéens, bouddhistes et taoïstes sont étroitement mêlés.
Chapitre 5 : Le SunDo renaît
En 1967, après près de mille ans de pratique cachée dans les montagnes et de transmission de bouche à oreilles d'ermites, le SunDo a été réintroduit dans la société coréenne par un maître taoïste nommé Chung San.
Inspiré par les bienfaits pour la santé apporté par le SunDo, un large ensemble de pratiquants s'est rapidement formé dans les villes et les villages de Corée. Sous la direction de Chung San, de nombreux centres de SunDo se sont solidement implantés dans tout le pays.
Chapitre 6 : Maître Chung San
Dans l'isolement des montagnes, le SunDo a été pratiqué et transmis de maître à disciple depuis plus de 9 700 ans disent les Coréens. À l'âge de treize ans, Maître Chung San (dont le nom signifie "Montagne Bleue") quitta son domicile de Su-Won pour devenir moine bouddhiste dans les montagnes coréennes. Un jour, alors qu'il délivrait une lettre du temple, Chung San rencontra un homme étrange qui lui fit une proposition curieuse.
Chapitre 7 : Maître Hyunmoon Kim
Dans le monde effréné du 21e siècle, il est devenu impératif de trouver des moyens de maintenir notre bien-être physique et mental. C'est dans ce contexte que Maître Hyunmoon Kim se présente à la nouvelle génération. En tant que Directeur exécutif de l'Association internationale de SunDo et du Programme d'études supérieures de SunDo, Maître Kim s'est engagé à rendre la pratique et la théorie du SunDo accessibles aux occidentaux.
Il a réussi à combiner l'entraînement traditionnel coréen avec des études universitaires en occident, ce qui lui a permis de susciter un vif intérêt dans plusieurs pays à travers trois continents majeurs. Titulaire d'un doctorat en philosophie des sciences humaines, il dirige des retraites, des ateliers et des conférences à travers le monde, partageant ainsi sa connaissance approfondie du SunDo.
Chapitre 8 : Maître Philippe Lewkowicz
Maître Philippe Lewkowicz est le représentant en France de l'association internationale de SunDo. Fort de son expérience dans les arts martiaux depuis 1980, il s'est initié au SunDo en 1987 auprès de Maître Hyunmoon Kim. Après avoir vécu vingt ans aux États-Unis, il a consacré plusieurs années à apprendre et maîtriser les techniques du SunDo auprès de Maître Hyunmoon Kim, jusqu'à obtenir le diplôme de Maître de SunDo en 1996 en Corée.
Chapitre 9: La Haute École Internationale de SunDo
Maître Nicolas Tacchi est un expert en arts martiaux coréens. Il diffuse principalement le Sin Moo Hapkido avec le grade de 9e Dan décerné par le Fondateur du Hapkido moderne, Maître Han-Jae Ji. Il a également créé la Haute École Internationale de SunDo après plus de 20 ans de pratique de cette discipline. Il a commencé à étudier le SunDo avec Maître Philippe Lewkowicz au début des années 2000, puis a approfondi ses connaissances auprès de Maître Hyunmoon Kim, avec qui il a participé à plusieurs stages en France et à une retraite dans le Vermont pour devenir instructeur de SunDo.
Chapitre 10: Le SunDo, un complément pour les arts martiaux
Maître Nicolas Tacchi, ceinture noire de Taekwondo et de Sin Moo Hapkido, est un pionnier du SunDo en Europe. Fort de son expérience dans les arts martiaux, il souhaite attirer l'attention sur les blessures courantes associées à ces disciplines et propose d'inclure le SunDo dans la pratique pour prévenir et réhabiliter ces blessures.
Les étirements passifs jouent un rôle essentiel dans la prévention des blessures musculaires. En pratiquant des étirements réguliers et adaptés, on améliore la flexibilité des muscles et des tendons, ce qui réduit le risque de blessures lors des séances d'arts martiaux.